v36_0326 - PLAETORIA Denier
MONNAIES 36 (2008)
Prix de départ : 195.00 €
Estimation : 300.00 €
lot invendu
Prix de départ : 195.00 €
Estimation : 300.00 €
lot invendu
Type : Denier
Date : 67 AC.
Nom de l'atelier/ville : Rome
Métal : argent
Titre en millième : 950 ‰
Diamètre : 19,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 3,99 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Magnifique portrait sur un flan large, légèrement décentré au droit. Revers de haut relief. Extraordinaire patine de médaillier avec des reflets mordorés
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de MONNAIES XXIII, n° 263
Avers
Titulature avers : CESTI(AN)VS.
Description avers : Tête tourelée de Cybèle à droite avec la dépouille d’un lion sur l’épaule (griffe) un globe sous le menton ; le tout dans une couronne.
Traduction avers : “Cestianus”, (Cestianus).
Revers
Titulature revers : M. PLAET-ORIVS. AED CVR. EX S.C..
Description revers : Chaise curule dans une couronne ; un marteau dans le champ à gauche.
Traduction revers : “Marcus Plætorius Ædilis Curilis ex Senatus Consulto”, (Marcus Plætorius Édile curule avec l’accord du Sénat).
Commentaire
Pour ce type, M. Crawford a relevé une estimation de quarante-neuf coins de droit et de cinquante quatre coins de revers. Ce type est en fait plus rare que ne le laissent supposer les ouvrages généraux.
Historique
PLAETORIA
(69-67 avant J.-C.)
D’origine plébéienne, la gens Plaetoria vient de la ville de Sabine. Grâce à certains deniers, nous savons par ailleurs que Marcus Plætorius Cestianus est édile curule en 67 avant J.-C., ce qui semblerait indiquer une appartenance patricienne. Les édiles sont chargés de veiller à l’approvisionnement de Rome, aux jeux publics et à la police de la Ville. Il est possible que notre monétaire ait pris à sa charge l’organisation des "Ludi Florales" de 67 avant J.-C. À sa sortie de charge, l’édile patricien peut accéder à la préture, ce que fait Marcus Plætorius Cestianus en 66 avant J.-C., avant de briguer le consulat. Il ne semble pas que notre monétaire ait eu droit aux fastes consulaires. Comme le raconte Cicéron (ad. Att. V. 20, 8), il est condamné en 51 avant J.-C.
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