v52_0285 - PLAETORIA Denier
MONNAIES 52 (2012)
Prix de départ : 145.00 €
Estimation : 280.00 €
Prix réalisé : 145.00 €
Prix de départ : 145.00 €
Estimation : 280.00 €
Prix réalisé : 145.00 €
Type : Denier
Date : 69 AC.
Nom de l'atelier/ville : Rome
Métal : argent
Titre en millième : 950 ‰
Diamètre : 18,50 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 3,53 g.
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan ovale, bien centré des deux côtés avec les grènetis visibles. Très beau portrait de Bonus Eventus à l’usure superficielle. Joli revers. Belle patine de collection ancienne avec des reflets mordorés
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient d’une liste du Crédit de la Bourse, avril 1991, n° 206 et de la collection D. J
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête masculine juvénile (Bonus Eventus) à droite, les cheveux longs ; derrière la tête, un papillon.
Revers
Titulature revers : M. PLAETORI/ CEST. EX. S. C..
Description revers : Caducée ailé.
Traduction revers : “Marcus Plætorius/ Cestianus Ex Senatus Consulto”, (Marcus Plaetorius/ Cestianus par décret du Sénat).
Commentaire
Poids léger. Pour ce type, M. Crawford a relevé une estimation de 54 coins de droit et de 60 coins de revers. Au droit, derrière la tête, nous semblons distinguer un papillon. Au revers les extrémités du caducée se terminent par des têtes de serpent.
Historique
PLAETORIA
(69-67 avant J.-C.)
D’origine plébéienne, la gens Plaetoria vient de la ville de Sabine. Grâce à certains deniers, nous savons par ailleurs que Marcus Plætorius Cestianus est édile curule en 67 avant J.-C., ce qui semblerait indiquer une appartenance patricienne. Les édiles sont chargés de veiller à l’approvisionnement de Rome, aux jeux publics et à la police de la Ville. Il est possible que notre monétaire ait pris à sa charge l’organisation des "Ludi Florales" de 67 avant J.-C. À sa sortie de charge, l’édile patricien peut accéder à la préture, ce que fait Marcus Plætorius Cestianus en 66 avant J.-C., avant de briguer le consulat. Il ne semble pas que notre monétaire ait eu droit aux fastes consulaires. Comme le raconte Cicéron (ad. Att. V. 20, 8), il est condamné en 51 avant J.-C.
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