lp51 - Portraits - 400 Years of Hellenistic Portraits - 400 Jahre hellenistische Münzbildnisse PANGERL Andreas
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Auteur : PANGERL Andreas
Editeur : Staatliche Münzsammlung München
Langue : Allemand - Anglais
Caractéristiques : Munich 2020, reliure cartonnée, (25 x 29,5 cm), IX + 474 pages, illustrations en couleur
Poids : 2660 g.
Commentaire
Plus de 500 portraits monétaires majeurs des collections publiques et privées dans le monde entier sont présentés dans cet ouvrages. De plus, 14 articles (en langue allemande) traitent des aspects essentiels du portrait monétaire à l'époque hellénistique.
Après son magnifique ouvrage sur le portrait monétaire romain, Andreas Pangerl nous présente un magnifique panorama du portrait monétaire à l'époque hellénistique avec encore un très riche iconographie.
Du même auteur, on retrouvera l'ouvrage sur le portrait monétaire romain : Portraits - 500 Years of Roman Coin Portraits - 500 Jahre römische Münzbildnisse.
Après son magnifique ouvrage sur le portrait monétaire romain, Andreas Pangerl nous présente un magnifique panorama du portrait monétaire à l'époque hellénistique avec encore un très riche iconographie.
Du même auteur, on retrouvera l'ouvrage sur le portrait monétaire romain : Portraits - 500 Years of Roman Coin Portraits - 500 Jahre römische Münzbildnisse.
Article
Vous vous rappelez peut-être le compte-rendu dithyrambique que nous avions proposé dans le Bulletin Numismatique(BN 175, p. 22) en mai 2018 à l’occasion de la publication d’un premier volume consacré aux portraits romains édité par Andreas Pangerl. Aujourd’hui dans les mêmes conditions, le Staat-lische Museum de Münich nous offre un second volume cette fois-ci consacré aux portraits hellénistiques. L’ouvrage est présenté d’une manière similaire au premier opus réservé aux monnaies romaines. Mais plusieurs différences notables sont à signaler et à souligner par rapport au livre consacré aux monnaies romaines. Le point le plus important à noter est que les auteurs et l’éditeur ont compris, la nécessité d’une version bilingue (anglais/allemand). Si ce nouveau volume est encore fortement imprégné par la langue de Goethe, plusieurs résumés en anglais parmi les quatorze contributions sont proposés dans la langue de Shakespeare ainsi que l’introduction sous la plume d’A. Pangerl lui-même. Autre nouveauté notable par rapport au volume consacré aux monnaies romaines : tous les revers ou autres côtés de la monnaie sont regroupés en fin d’ouvrage.
Le livre débute par la table des matières (p. V), est suivi par le mot de l’éditeur et photographe A. Pangerl (p. VII), lui-même suivi de la préface de Dietrich Klose, conservateur en chef du musée de Münich (p. IX). L’introduction, comme déjà signalé, est signée de l’éditeur (p. 1-9). Elle est largement illustrée par des photos de qualité irréprochable avec un riche appareil de notes et une bibliographie thématique adaptée, complétée d’un crédit photographique qui se retrouve dans chacune des contributions.
L’ouvrage est divisé en deux grandes parties, complétées par de nombreuses annexes. La première partie est constituée par le catalogue (p. 11-196) agrémenté de 511 photos en couleur, légendées, le plus souvent très largement agrandies, bien que l’échelle ne soit pas précisée, ce qui est un peu dommage - remarque que nous avions déjà formulée dans le premier volume. Mais chaque photo est une véritable oeuvre d’art digne de figurer dans un musée et n’est jamais présentée de cette manière dans les lieux de conservation et de mémoire collective habituels (les musées).
Cette première partie est complétée de nouveau par quatorze synthèses consacrées aux portraits hellénistiques qui occupent la deuxième partie de l’ouvrage (p. 197-367). Le premier sous la plume d’Harald Schulze, qui nous offre aussi trois contributions complémentaires, s’intéresse au portrait du souverain hellénistique (p. 198-205). Il est suivi d’une contribution d’Herta Schwartz consacrée au portrait des monnaies grecques sur les monnaies archaïques et classiques (p. 206-211). Le troisième chapitre de Wilhelm Müseler est réservé au développement du portrait dans le monnayage de l’espace gréco-perse (p. 212-229). Nous retrouvons H. Schulze pour une contribution sur les premiers portraits d’Alexandre le Grand (p. 230-245). Tandis que Hans Cristoph Mosch nous propose une synthèse sur Alexandre le Grand et Olympias sa mère (p. 246-261). Marion Meyer propose une problématique consacrée aux femmes face aux crises au travers des rares bustes monétaires des reines séleucides (p. 262-275). Quant à Julian Wünsch, il nous propose une série monétaire des rois séleucides barbus (p. 276-291). Stephan Lücke, quant à lui, nous illustre la représentation des souverains hellénistiques avec des attributs divins (p, 292-313). Dans le même esprit, Kay Ehling s’intéresse aux bustes hellénistiques avec la dépouille d’éléphant (p. 314-325). Rudolf Känel nous propose à l’étude un petit marbre d’un jeune souverain lagide en costume gréco-égyptien (p. 326-337). G. R. F. Assar publie un tétradrachme pour un souverain resté inconnu de l’Histoire, Hippocrate Nicé-phore daté de 232 de l’ère séleucide (soit 81/80 avant J.-C.) (p. 338-343). Harald Schulze s’intéresse ensuite à Mithridate VI du Pont (132-63 avant J.-C.) (p. 344-351) puis ensuite à Juba II et Ptolémée de Maurétanie, son fils (p. 352-355). La dernière synthèse de Christian Gliwitsky (p. 356-367) traite du portrait romain de la fin de la République romaine, typiquement romain ou d’inspiration hellénistique.
Dans les annexes de l’ouvrage, déjà signalées, nous trouvons aux pages 369-402 le revers ou le second côté des 511 monnaies de la première partie. Nous avons ensuite successivement la liste des personnages représentés dans le catalogue selon l’ordre alphabétique (p. 402-403) puis une brève liste bibliographique (p. 404-405) suivie d’un classement succinct des différentes monnaies du catalogue (p. 405-408) et d’une liste des crédits photographiques des images (p. 409). L’ouvrage se clôt par deux cartes du monde hellénistique tirées d’un atlas allemand de 1912 (p. 410 -412) et d’un cahier publicitaire (15 pages), une pratique devenue de plus en plus courante ces dernières années afin de supporter une partie du coût souvent exorbitant de tels ouvrages. Cet ouvrage est à acquérir le plus rapidement possible. Je vous rappelle que le premier volume sur les monnaies romaines a été très rapidement épuisé et a nécessité un retirage immédiat. Ce nouvel opus d’une grande qualité éditoriale et d’imprimerie devrait connaître très rapidement un sort identique. Nous attendons avec impatience la publication d’un troisième volet consacré aux monnaies grecques, ou aux monnaies provinciales, pourquoi pas aux monnaies byzantines ou aux monnaies celtiques... autant d’idées qui doivent certainement « trotter » dans la tête d’Andreas Pangerl, photographe et éditeur des deux premiers volumes.
Laurent SCHMITT - Bulletin Numismatique n°200 - Septembre 2020.
Le livre débute par la table des matières (p. V), est suivi par le mot de l’éditeur et photographe A. Pangerl (p. VII), lui-même suivi de la préface de Dietrich Klose, conservateur en chef du musée de Münich (p. IX). L’introduction, comme déjà signalé, est signée de l’éditeur (p. 1-9). Elle est largement illustrée par des photos de qualité irréprochable avec un riche appareil de notes et une bibliographie thématique adaptée, complétée d’un crédit photographique qui se retrouve dans chacune des contributions.
L’ouvrage est divisé en deux grandes parties, complétées par de nombreuses annexes. La première partie est constituée par le catalogue (p. 11-196) agrémenté de 511 photos en couleur, légendées, le plus souvent très largement agrandies, bien que l’échelle ne soit pas précisée, ce qui est un peu dommage - remarque que nous avions déjà formulée dans le premier volume. Mais chaque photo est une véritable oeuvre d’art digne de figurer dans un musée et n’est jamais présentée de cette manière dans les lieux de conservation et de mémoire collective habituels (les musées).
Cette première partie est complétée de nouveau par quatorze synthèses consacrées aux portraits hellénistiques qui occupent la deuxième partie de l’ouvrage (p. 197-367). Le premier sous la plume d’Harald Schulze, qui nous offre aussi trois contributions complémentaires, s’intéresse au portrait du souverain hellénistique (p. 198-205). Il est suivi d’une contribution d’Herta Schwartz consacrée au portrait des monnaies grecques sur les monnaies archaïques et classiques (p. 206-211). Le troisième chapitre de Wilhelm Müseler est réservé au développement du portrait dans le monnayage de l’espace gréco-perse (p. 212-229). Nous retrouvons H. Schulze pour une contribution sur les premiers portraits d’Alexandre le Grand (p. 230-245). Tandis que Hans Cristoph Mosch nous propose une synthèse sur Alexandre le Grand et Olympias sa mère (p. 246-261). Marion Meyer propose une problématique consacrée aux femmes face aux crises au travers des rares bustes monétaires des reines séleucides (p. 262-275). Quant à Julian Wünsch, il nous propose une série monétaire des rois séleucides barbus (p. 276-291). Stephan Lücke, quant à lui, nous illustre la représentation des souverains hellénistiques avec des attributs divins (p, 292-313). Dans le même esprit, Kay Ehling s’intéresse aux bustes hellénistiques avec la dépouille d’éléphant (p. 314-325). Rudolf Känel nous propose à l’étude un petit marbre d’un jeune souverain lagide en costume gréco-égyptien (p. 326-337). G. R. F. Assar publie un tétradrachme pour un souverain resté inconnu de l’Histoire, Hippocrate Nicé-phore daté de 232 de l’ère séleucide (soit 81/80 avant J.-C.) (p. 338-343). Harald Schulze s’intéresse ensuite à Mithridate VI du Pont (132-63 avant J.-C.) (p. 344-351) puis ensuite à Juba II et Ptolémée de Maurétanie, son fils (p. 352-355). La dernière synthèse de Christian Gliwitsky (p. 356-367) traite du portrait romain de la fin de la République romaine, typiquement romain ou d’inspiration hellénistique.
Dans les annexes de l’ouvrage, déjà signalées, nous trouvons aux pages 369-402 le revers ou le second côté des 511 monnaies de la première partie. Nous avons ensuite successivement la liste des personnages représentés dans le catalogue selon l’ordre alphabétique (p. 402-403) puis une brève liste bibliographique (p. 404-405) suivie d’un classement succinct des différentes monnaies du catalogue (p. 405-408) et d’une liste des crédits photographiques des images (p. 409). L’ouvrage se clôt par deux cartes du monde hellénistique tirées d’un atlas allemand de 1912 (p. 410 -412) et d’un cahier publicitaire (15 pages), une pratique devenue de plus en plus courante ces dernières années afin de supporter une partie du coût souvent exorbitant de tels ouvrages. Cet ouvrage est à acquérir le plus rapidement possible. Je vous rappelle que le premier volume sur les monnaies romaines a été très rapidement épuisé et a nécessité un retirage immédiat. Ce nouvel opus d’une grande qualité éditoriale et d’imprimerie devrait connaître très rapidement un sort identique. Nous attendons avec impatience la publication d’un troisième volet consacré aux monnaies grecques, ou aux monnaies provinciales, pourquoi pas aux monnaies byzantines ou aux monnaies celtiques... autant d’idées qui doivent certainement « trotter » dans la tête d’Andreas Pangerl, photographe et éditeur des deux premiers volumes.
Laurent SCHMITT - Bulletin Numismatique n°200 - Septembre 2020.