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v37_1428 - Pré-série de 50 centimes Morlon en fer, sans le mot essai 1941 Paris G.-

Pré-série de 50 centimes Morlon en fer, sans le mot essai 1941 Paris G.-  SUP
MONNAIES 37 (2009)
Prix de départ : 300.00 €
Estimation : 1 000.00 €
Prix réalisé : 1 294.00 €
Nombres d'offres : 9
Offre maximum : 1 294.00 €
Type : Pré-série de 50 centimes Morlon en fer, sans le mot essai
Date : 1941
Nom de l'atelier/ville : Paris
Quantité frappée : ---
Métal : fer
Diamètre : 18,02 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 2,16 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Traces de corrosion anciennes, nettoyées au jus de citron concentré, et irrégularités de surface
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection Pierre-2

Avers


Titulature avers : REPVBLIQVE - FRANÇAISE.
Description avers : Buste drapé de la République aux cheveux courts à gauche, coiffée d'un bonnet phrygien orné d'une cocarde tricolore (centre guilloché, cercle lisse, cercle guilloché), sous une couronne composite de blé, chêne et olivier nouée par un ruban ; sous le ruban MORLON.

Revers


Titulature revers : LIBERTE - EGALITE/ FRATERNITE.
Description revers : 50/ CENTIMES/ 1941 en deux lignes au-dessus du millésime encadré des différents, le tout entre deux cornes d'abondance symétriquement opposées.

Commentaire


Cette pré-série sans le mot essai est le second exemplaire connu après MONNAIES 30 n° 1139. Il s’inscrit logiquement dans le paysage monétaire de la Deuxième Guerre mondiale : des 20 centimes en fer seront effectivement fabriquées. Il est donc logique que l’on ait pensé à fabriquer des 50 centimes dans le même métal.

Historique


ÉTAT FRANÇAIS

(10/07/1940-26/08/1944)

Né de l'effondrement de la Troisième République consécutif à la défaite française de mai-juin 1940, l'État français est fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940. L'Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donne "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français". Cette constitution doit "garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie". Par six actes de 1940, la présidence de la République est supprimée au profit du maréchal Pétain, chef de l'État français. Une cour suprême de justice est créée. Le maréchal Pétain exerce un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif puisqu'il nomme et révoque les ministres, et, il nomme à tous les emplois civils ou militaires. Il dispose aussi de la justice et de la force armée. Il négocie et ratifie les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires doivent prêter serment au chef de l'État. Une réforme morale et intellectuelle s'attaque au divorce, à l'avortement, à l'alcoolisme, interdit la franc-maçonnerie et crée un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats sont supprimés et remplacés par un système corporatif. La famille est soutenue et la retraite des travailleurs est instituée. L'entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 engage la France dans la voie de la collaboration qui devient totale dès juin 1941 avec les attentats de la résistance communiste. L'État français s'engage aussi aux côtés de l'Allemagne dans une croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l'Empire, la zone sud est occupée par les Allemands provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l'instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.), la résistance voit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentent tandis que se forme le Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permettent au Gouvernement provisoire de la République française d'accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain est emmené à Sigmaringen par les Allemands. Le 25, la division Leclerc est la première à entrer dans Paris en état d'insurrection, sonnant ainsi le glas du régime de Vichy.

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