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Live auction - fmd_679066 - Pré-série sans le mot ESSAI de 20 centimes État français, légère, poids léger (2,88 g) 1943 F.153A/1 var.

Pré-série sans le mot ESSAI de 20 centimes État français, légère, poids léger (2,88 g) 1943  F.153A/1 var. SPL63 NGC
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Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
Estimation : 200 €
Prix : 116 €
Offre maximum : 200 €
Fin de la vente : 05 septembre 2023 18:53:21
participants : 3 participants
Type : Pré-série sans le mot ESSAI de 20 centimes État français, légère, poids léger (2,88 g)
Date : 1943
Quantité frappée : ---
Métal : zinc
Diamètre : 24 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 2,88 g.
Tranche : cannelures fines
Degré de rareté : R3
Slab
slab NGC
NGC : MS63
Commentaires sur l'état de conservation :
Sous coque NGC MS63, Thin Planchet
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la Collection Michel

Avers


Titulature avers : ETAT FRANÇAIS.
Description avers : Au-dessus d'épis posés sur un cartouche ; trou de perforation.

Revers


Titulature revers : 20/ CENTIMES/ 1943.
Description revers : Entre deux branches de chêne.

Commentaire


Toutes les 20 centimes État français contenues dans la Collection Michel ont pour point commun d’avoir une masse comprise aux alentours de 2.80 g. Par un effet du hasard (qui n'en est pas un) les exemplaires de la Collection PIERRE se situent à 3 g comme par exemple pour l'exemplaire suivant : https://www.cgb.fr/20-centimes-etat-francais-frappe-courante-1943-paris-f-153a-1-spl,v30_1159,a.html.

L'explication concernant les exemplaires de 2,8 g et de 3 g se trouve dans les archives de La Monnaie de Paris et à la page 832 de l'ouvrage “LE FRANC LES MONNAIES, LES ARCHIVES 2019” de Philippe Théret, le PV associé du 19 JUIN 1943 si situant en bas de page. L'alliage utilisé pour la réalisation des frappes est un zinc alu et il est précisé que les coins courants ont été utilisés (absence du mot essai). Les frappes ont donc été réalisées les 19 et 22 Juin 1943 sous la forme d'essais industriels (définition exacte d'une pré-série) sans le mot essai.

Le tirage réel est indiqué sur le PV:

- 3 g : 19 502 unités

- 2,8 g : 21 363 unités

Le modèle de 2,8 g n'ayant pas été retenu, l'ensemble du tirage a été cisaillé sauf 40 exemplaires et par conséquent un indice de rareté R3 est bien mérité pour l'ensemble des survivants. Le modèle de 3 g est donc de fait plus commun, la pré-série impossible à identifier par rapport au tirage normal qui a suivi.

Il est à noter que l'exemplaire actuellement en vente est lourd (2,88 g) pour un modèle 2,8 g mais la tolérance est large pour ce type (plus ou moins 5%) ce qui donne un modèle très léger jusqu'à 2,94 g. Le modèle léger de 3 g peut descendre jusqu'à 2,85 g. Ainsi le doute peut être permis pour cet exemplaire mais l'appartenance à la collection MICHEL peut permettre de le lever.

Historique


ÉTAT FRANÇAIS

(10/07/1940-26/08/1944)

Né de l'effondrement de la Troisième République consécutif à la défaite française de mai-juin 1940, l'État français est fondé par un vote du Parlement réuni en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940. L'Assemblée nationale par 569 oui, 80 non et 17 abstentions donne "tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français". Cette constitution doit "garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie". Par six actes de 1940, la présidence de la République est supprimée au profit du maréchal Pétain, chef de l'État français. Une cour suprême de justice est créée. Le maréchal Pétain exerce un plein pouvoir non seulement gouvernemental mais aussi législatif puisqu'il nomme et révoque les ministres, et, il nomme à tous les emplois civils ou militaires. Il dispose aussi de la justice et de la force armée. Il négocie et ratifie les traités. À partir de 1941, tous les fonctionnaires doivent prêter serment au chef de l'État. Une réforme morale et intellectuelle s'attaque au divorce, à l'avortement, à l'alcoolisme, interdit la franc-maçonnerie et crée un commissariat aux Affaires Juives. Les syndicats sont supprimés et remplacés par un système corporatif. La famille est soutenue et la retraite des travailleurs est instituée. L'entrevue de Montoire du 24 octobre 1940 engage la France dans la voie de la collaboration qui devient totale dès juin 1941 avec les attentats de la résistance communiste. L'État français s'engage aussi aux côtés de l'Allemagne dans une croisade anti-bolchevique. Après la perte progressive de l'Empire, la zone sud est occupée par les Allemands provoquant le sabordage de la flotte à Toulon. Avec l'instauration du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.), la résistance voit ses rangs augmenter. Les attentats, et leur répression, augmentent tandis que se forme le Conseil national de la Résistance. Le débarquement et les soulèvements de la résistance permettent au Gouvernement provisoire de la République française d'accroître son contrôle. Le 20 août 1944, le maréchal Pétain est emmené à Sigmaringen par les Allemands. Le 25, la division Leclerc est la première à entrer dans Paris en état d'insurrection, sonnant ainsi le glas du régime de Vichy.

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