v45_0953 - REDONS (Région de Rennes) Statère d’or à la cavalière armée et à la lyre
MONNAIES 45 (2010)
Prix de départ : 380.00 €
Estimation : 750.00 €
Prix réalisé : 380.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 765.00 €
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Estimation : 750.00 €
Prix réalisé : 380.00 €
Nombres d'offres : 1
Offre maximum : 765.00 €
Type : Statère d’or à la cavalière armée et à la lyre
Date : c. 200-150 AC.
Métal : électrum
Diamètre : 18,00 mm
Axe des coins : 9 h.
Poids : 6,79 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Statère en électrum, avec un droit issu d’un coin très usé, à peine identifiable. Le revers est plus net, bien identifiable, mais lui aussi issu d’un coin usé et/ou de frappe faible
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Restes de tête laurée à droite.
Revers
Titulature revers : ANÉPIGRAPHE.
Description revers : Cavalière à droite, brandissant un bouclier et une épée ; entre les jambes du cheval, une lyre accostée d’une croisette bouletée.
Commentaire
Statère d’un type rarissime, mais malheureusement frappé avec des coins vieillissants...
Ce type avec la croisette à côté de la lyre , la variété 3, serait la plus récente. Cela serait confirmé par la nature du métal de cet exemplaire. Le n° 902 du musée de Lyon, qui illustre le Nouvel Atlas, semble aussi être en or allié.
Ce type avec la croisette à côté de la lyre , la variété 3, serait la plus récente. Cela serait confirmé par la nature du métal de cet exemplaire. Le n° 902 du musée de Lyon, qui illustre le Nouvel Atlas, semble aussi être en or allié.
Historique
REDONS (Région de Rennes)
(IIIe - Ier siècle avant J.-C.)
Les Redons occupaient la partie orientale de l'Armorique, correspondant à l'actuel département d'Ille-et-Vilaine. Ils avaient pour voisins les Coriosolites, les Namnètes, les Unelles et les Aulerques. Ils auraient possédé un débouché sur la mer, au niveau de la baie du Mont-Saint-Michel. Leur patronyme se retrouve dans les villes de Redon et de Rennes (Condate). Ils ont fait partie de la coalition de 57 avant J.-C. , qui se déroba au combat, et furent soumis par Crassus. L'année suivante, les émissaires romains furent faits prisonniers ce qui obligea César à intervenir en Armorique afin de soumettre les tribus révoltées, avant de passer en Bretagne, l'année suivante, pour punir les tribus d'Outre-Manche qui avaient apporté leur soutien aux Armoricains. En 52 avant J.-C., à la demande de Vercingétorix, ils fournirent un contingent pour l'armée de secours ; celle-ci, d'après César, comprenait vingt mille hommes pour l'ensemble des Armoricains. César (BG. II, 34, VII, 75).
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