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fmd_863204 - Refonte des monnaies de cuivre, essai au module de 5 centimes en bronze 1847 - VG.2997

Refonte des monnaies de cuivre, essai au module de 5 centimes en bronze 1847 - VG.2997  SPL63
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Type : Refonte des monnaies de cuivre, essai au module de 5 centimes en bronze
Date : 1847
Nom de l'atelier/ville : -
Métal : bronze
Diamètre : 26,00 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 8,49 g.
Tranche : lisse
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Un petit coup dans les champs au-dessus du “4”
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la Collection Benjamin JACOTIN

Avers


Titulature avers : LOUIS PHILIPPE I - ROI DES FRANÇAIS.
Description avers : Tête laurée de Louis-Philippe Ier à gauche ; signature BARRE au-dessous.

Revers


Titulature revers : REFONTE DES MONNAIES DE CUIVRE// ESSAI.
Description revers : Au centre 1847 dans une couronne d'olivier.

Commentaire


Depuis le règne de Napoléon Ier, les différents ministres des Finances ainsi que les graveurs généraux, directeurs de l'atelier de la Monnaie de Paris ou graveurs particuliers essaient d'améliorer la production des monnaies de cuivre. En plein XIXe siècle circulent encore des douzains de Louis XIII de la réforme de 1640 ainsi que des liards de Louis XIV, voire des doubles et deniers tournois d'Henri III. À partir de 1839 est menée une large réflexion et une tentative de refonte générale des monnaies de bronze antérieures à la Révolution pour les remplacer par un monnayage moderne et adéquat. En fait, il va falloir attendre encore treize ans avant que n'apparaissent les premières pièces de 10 centimes et une année de plus pour les 5, 2 et 1 centime à l’effigie de Napoléon III.

Historique


LOUIS-PHILIPPE Ier

(7/08/1830-24/02/1848)

Né à Paris en 1773, Louis-Philippe est le fils aîné de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans (Philippe-Égalité), guillotiné en 1793 pour corruption après avoir voté la mort de son cousin Louis XVI. Il porte successivement les titres de duc de Valois, de Chartres puis d'Orléans à compter de 1793. Favorable à la Révolution, comme son père, il doit néanmoins se réfugier en Suisse puis il voyage en Scandinavie, aux États-Unis et enfin s'établit en Angleterre en 1801. La Restauration lui permet de retrouver les biens immenses de sa famille mais il reste considéré comme un rival potentiel par Louis XVIII qui le reçoit froidement. Réfugié en Angleterre lors des Cent-Jours, il revient en France en 1817. Âpre au gain, il donne son appui à l'opposition représentée par le parti libéral tout en s'appuyant sur la haute bourgeoisie possédante. Les journées de 1830 lui donnent l'occasion d'accéder au pouvoir après avoir adhéré au drapeau tricolore et multiplié les promesses. Il devient le 31 juillet 1830 lieutenant général du royaume puis roi des Français le 7 août. Son règne, sous une apparence libérale, va devenir celui de la bourgeoisie et des milieux d'affaires tandis que les oppositions (légitimistes, bonapartistes, républicaines et socialistes) sont maintenues dans l'illégalité. Sa politique de paix et son autorité lui valent alors un prestige important auprès des cours européennes. Le banquier Laffitte est Premier ministre. La Fayette est l'un des artisans de cette "révolution bourgeoise". Le 13 mars 1831, Casimir Périer remplace Laffitte. La France intervient en Belgique en août 1831 pour contrer les Hollandais. Les Légitimistes, avec le complot de la rue des Prouvaires, tentent d'établir Henri V comme roi tandis que sa mère essaie de soulever la Vendée. Elle est arrêtée le 3 décembre 1832 à Nantes. L'épidémie de choléra tue plus de dix mille personnes à Paris, dont Casimir Périer. Les obsèques du général Lamarque sont l'occasion d'une tentative de soulèvement républicain, écrasé dans le sang (cf. Les Misérables). Les Français occupent Anvers le 23 décembre 1832. L'attentat de Fieschi du 28 juillet 1835 contre Louis-Philippe tue dix-huit personnes dont le maréchal Mortier. La première ligne de chemin de fer Paris-Orléans et la colonne de Juillet sont inaugurées respectivement les 24 octobre 1837 et 28 juillet 1840. L'année 1840 marque un tournant dans le régime, d'une grande instabilité ministérielle avant d'avoir le ministère Guizot ("Enrichissez-vous !"). Le prince Louis-Napoléon Bonaparte, après une seconde tentative de putsch, est condamné à la réclusion perpétuelle et enfermé au fort de Ham dont il s'échappera en 1846. Les cendres de Napoléon sont ramenées de Sainte-Hélène et transférées aux Invalides. À partir de 1841, Louis-Philippe engage la France sur la voie de la conquête totale de l'Algérie, déjà commencée sous Charles X, tandis que se développe un important essor économique en Métropole. Une loi limite en 1841 le travail des enfants à 12 heures. Le premier accident grave de chemin de fer a lieu sur la ligne Paris-Versailles et fait 45 morts le 8 mai 1842. Le 13 juillet, le duc d'Orléans, fils aîné du roi, meurt accidentellement. Le 16 mai 1843, le duc d'Aumale prend la smala d'Abd-el-Kader qui parvient à s'enfuir. Bugeaud, gouverneur de l'Algérie, est fait Maréchal. 1843, c'est aussi le début de l'Entente Cordiale et la visite de la reine Victoria en France. Les Français battent les Marocains à Isly. Abd-el-Kader se rend le 23 décembre 1847. Le refus de réformes entraîne la chute du régime lors de la Campagne des Banquets et Louis-Philippe, détrôné le 24 février 1848, se réfugie en Angleterre après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils.

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