fjt_743392 - SÉRIE MÉTALLIQUE DES ROIS DE FRANCE Règne de CHARLEMAGNE - 23 - frappe Louis XVIII, lourde n.d.
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Type : Règne de CHARLEMAGNE - 23 - frappe Louis XVIII, lourde
Date : n.d.
Métal : cuivre rouge
Diamètre : 33 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 12,72 g.
Tranche : cannelée
Degré de rareté : R1
Commentaires sur l'état de conservation :
Jeton nettoyé
Pedigree :
Exemplaire provenant de la Collection MARINECHE
Avers
Titulature avers : CHARLEMAGNE ROY DE FRANCE.
Description avers : Buste imaginaire lauré, cuirassé et drapé à gauche.
Revers
Titulature revers : 23 - NÉ 742 - SACRÉ 768 - COURONNÉ EMPEREUR D’OCCIDENT 800 - MORT 814 - SECONDE RACE . P.
Description revers : en huit lignes.
Commentaire
Charles Ier, dit le Grand ou Charlemagne (en latin Carolus Magnus, en allemand Karl der Große), est né le 2 avril, probablement en 742 ou 748, sans certitude quant au lieu de naissance. Il est mort à Aix-la-Chapelle le 28 janvier 814. Il est roi des Francs (768-814), devient par conquête roi des Lombards (774-814) et est couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue depuis l'an 476 en Occident.
Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes successives, en particulier par la lente mais néanmoins violente soumission des Saxons païens (772-804). Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ».
Son œuvre politique immédiate ne lui survit pas longtemps. Respectueux de la tradition germanique en matière successorale, Charlemagne avait prévu le partage de l'Empire entre ses trois fils dès 806. L'empire ne sera finalement partagé entre ses trois petits-fils qu'au traité de Verdun en 843. Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la division de l'Europe en États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, ou encore Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.
Pour la suite de sa biographie, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlemagne.
Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes successives, en particulier par la lente mais néanmoins violente soumission des Saxons païens (772-804). Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ».
Son œuvre politique immédiate ne lui survit pas longtemps. Respectueux de la tradition germanique en matière successorale, Charlemagne avait prévu le partage de l'Empire entre ses trois fils dès 806. L'empire ne sera finalement partagé entre ses trois petits-fils qu'au traité de Verdun en 843. Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la division de l'Europe en États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, ou encore Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.
Pour la suite de sa biographie, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlemagne.