fme_507042 - SUISSE Médaille du rattachement de Genève à la Suisse
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Type : Médaille du rattachement de Genève à la Suisse
Date : 1864
Nom de l'atelier/ville : Suisse, Genève
Métal : bronze
Diamètre : 47 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOVY Antoine (1795-1877)
Poids : 58,9 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine marron avec des traces de manipulation. Présence de coups et petites rayures. Traces d’oxydation. Peu d’usure
Avers
Titulature avers : UN POUR TOUS * TOUS POUR UN // 12 SEPTEMBRE 1814.
Description avers : La ville de Genève sous les traits d’une femme avec une coiffure tourelée dans les bras de la Suisse ; toutes deux portant une épée. Signé sur la plinthe : D’APRES DORER et de part et d’autre des deux personnages : ANT. - BOVY.
Revers
Titulature revers : 50.ME ANNIVERSAIRE DE LA RÉUNION DE GENÈVE À LA SUISSE // CÉLÉBRÉ / À GENÈVE / LE 12 SEPT.RE / 1864.
Description revers : Légende en 4 lignes dans une couronne de chêne et légende circulaire autour.
Commentaire
Exemplaire dans son écrin de cuir rouge, Fabrique de Gainerie, D. Sergy, Genève.
Le 12 septembre 1814, la Diète fédérale réunie à Zurich admet la principauté de Neuchâtel dans la Confédération suisse, comme 21e canton, en même temps que les cantons du Valais (20e) et de Genève (22e).
La date du 12 septembre 1814 est passée pratiquement sous silence jusqu’en 1989, année du 175e anniversaire. Plusieurs raisons à cela:
50e anniversaire – 1864 :
En 1864 (50e), les Neuchâtelois sont encore trop affectés par les événements contre-révolutionnaires de 1856 pour songer à célébrer les liens avec la Suisse.
100e et 125e anniversaires – 1914 et 1939 :
L’année 1914, année du 100e anniversaire, et celle de 1939, année du 125e anniversaire, coïncident avec les Ière et IIe guerres mondiales. Il n’est dès lors pas imaginable de songer à organiser ce type de festivités.
150e anniversaire – 1964 :
En 1964, on fait en quelque sorte concorder le 150e anniversaire avec la journée cantonale de l’Exposition nationale. On octroie cependant un crédit pour la publication de l’ouvrage « Neuchâtel et la Suisse » (édité par la Chancellerie d’Etat en 1969 seulement), ainsi que pour la commande d’une cantate. Ces décisions font suite à une prise d’armes politique initiée par un député qui s’indignait à l’idée de fêter une telle date, imparfaite et impure selon lui, estimant que les Neuchâtelois de 1814 à 1848 se sentaient double nationaux et n’avaient pas encore de fait un réel sentiment d’appartenance à la Suisse. Il demande donc de n’en faire qu’un rappel culturel et historique et non un prétexte à des libations populaires. Il est appuyé par le Grand Conseil et c’est pourquoi il n’y eut pas de manifestation officielle de cet anniversaire.
http://www.ne.ch/autorites/CE/grands-projets/bicentenaire2014/Pages/Historique.aspx
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Le 12 septembre 1814, la Diète fédérale réunie à Zurich admet la principauté de Neuchâtel dans la Confédération suisse, comme 21e canton, en même temps que les cantons du Valais (20e) et de Genève (22e).
La date du 12 septembre 1814 est passée pratiquement sous silence jusqu’en 1989, année du 175e anniversaire. Plusieurs raisons à cela:
50e anniversaire – 1864 :
En 1864 (50e), les Neuchâtelois sont encore trop affectés par les événements contre-révolutionnaires de 1856 pour songer à célébrer les liens avec la Suisse.
100e et 125e anniversaires – 1914 et 1939 :
L’année 1914, année du 100e anniversaire, et celle de 1939, année du 125e anniversaire, coïncident avec les Ière et IIe guerres mondiales. Il n’est dès lors pas imaginable de songer à organiser ce type de festivités.
150e anniversaire – 1964 :
En 1964, on fait en quelque sorte concorder le 150e anniversaire avec la journée cantonale de l’Exposition nationale. On octroie cependant un crédit pour la publication de l’ouvrage « Neuchâtel et la Suisse » (édité par la Chancellerie d’Etat en 1969 seulement), ainsi que pour la commande d’une cantate. Ces décisions font suite à une prise d’armes politique initiée par un député qui s’indignait à l’idée de fêter une telle date, imparfaite et impure selon lui, estimant que les Neuchâtelois de 1814 à 1848 se sentaient double nationaux et n’avaient pas encore de fait un réel sentiment d’appartenance à la Suisse. Il demande donc de n’en faire qu’un rappel culturel et historique et non un prétexte à des libations populaires. Il est appuyé par le Grand Conseil et c’est pourquoi il n’y eut pas de manifestation officielle de cet anniversaire.
http://www.ne.ch/autorites/CE/grands-projets/bicentenaire2014/Pages/Historique.aspx
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