E-auction 100-52743 - bpv_295677 - SYRIE - PROVINCE ROMAINE - LABIENUS Tétradrachme syro-phénicien
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des e-auctions de cgb.fr et les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr.
La vente sera clôturée à l'heure indiquée sur la fiche descriptive, toute offre reçue après l'heure de clôture ne sera pas validée. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente.
Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des e-auctions.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
PAS DE FRAIS ACHETEUR.
Estimation : | 350 € |
Prix : | 195 € |
Offre maximum : | 200 € |
Fin de la vente : | 16 mars 2015 15:28:30 |
participants : | 12 participants |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 40-39 AC.
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : argent
Diamètre : 26 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 14,80 g.
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Flan court mais date certaine
Référence ouvrage :
Pedigree :
Notre exemplaire est le 0010_002 de la base TSP, et provient de la trouvaille de Livia et de la Collection Richard McAlee. C’est cet exemplaire qui illustre le type dans l’ouvrage de Richard McAlee The coins of Roman Antioch, page 69, n°10
Avers
Titulature avers : ANÉPIGRAPHE.
Description avers : Tête diadémée de Philippe Philadelphe à droite, entouré de la stemma (O’).
Revers
Description revers : Zeus assis à gauche sur un trône avec dossier, tenant de la main droite une Niké qui le couronne et un sceptre long de la main gauche ; au-dessus de Zeus, le foudre ; monogramme dans le champ à gauche ; date à l’exergue.
Légende revers : BASILEWS/ FILIPPOU/ EPIFANOUS/ FILADELFOU, I(Basilews Filippou Epifanous Filadelfou)
Traduction revers : (Roi Philippe Epiphane Philadelphe/ monogramme d’Antioche et millésime 10 à l’exergue).
Commentaire
An 10 de l’ère césarienne, exemplaire classique de la série intermédiaire entre les frappes séleucides et les frappes impériales syriennes.
Rien ne marque sur ce type la présence au pouvoir à Antioche d’un traître à Rome et à César, Labienus. Notons pourtant la rareté particulière des émissions de cette année 10 de l’ère césarienne, le métal monétaire ayant peut-être été utilisé pour les frappes à légendes latine.
La colonisation romaine est encore discrète et la prise de contrôle est aimable avec des constructions d’amphithéâtres, des travaux publics et des cérémonies. La monnaie, bien que contrôlée par Rome, reste au type séleucide et seul le petit monogramme indique la prise de pouvoir, ainsi que le millésime, ici l’an 10 de l’ère césarienne.
Notons que l’ère césarienne est conservée pour dater la monnaie, bien que le pouvoir politique à Antioche soit aux mains des Pompéiens.
Style classique pour l’émission avec les mèches traitées en “serpents”.
Les émissions au type immobilisé de Philippe Philadelphe sont très importantes car elles illustrent parfaitement la logique impériale de la colonisation romaine. Autant une conquête de revendication territoriale d'expansion de l'espace vital autour d'un pouvoir central de type national va chercher à éliminer toutes les symboliques locales dans les pays conquis pour imposer celles du conquérant (selon le principe de un peuple, un roi, une foi, une loi), autant un empire va laisser cohabiter des symboliques différentes. C'est ce qui se passe en Syrie, Palestine et Phénicie dans les premiers temps de l'expansion. Loin d'imposer le denier ou la typologie romaine, les Latins vont respecter la métrologie et même le type. Il faudra attendre les rares émissions d'Auguste au revers du Zeus, presque cinquante ans, pour voir apparaître le portrait du Prince sur les monnaies locales en argent.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinq exemplaires sont maintenant répertoriés, dont un au British Museum 1926-11-10-1.
Rien ne marque sur ce type la présence au pouvoir à Antioche d’un traître à Rome et à César, Labienus. Notons pourtant la rareté particulière des émissions de cette année 10 de l’ère césarienne, le métal monétaire ayant peut-être été utilisé pour les frappes à légendes latine.
La colonisation romaine est encore discrète et la prise de contrôle est aimable avec des constructions d’amphithéâtres, des travaux publics et des cérémonies. La monnaie, bien que contrôlée par Rome, reste au type séleucide et seul le petit monogramme indique la prise de pouvoir, ainsi que le millésime, ici l’an 10 de l’ère césarienne.
Notons que l’ère césarienne est conservée pour dater la monnaie, bien que le pouvoir politique à Antioche soit aux mains des Pompéiens.
Style classique pour l’émission avec les mèches traitées en “serpents”.
Les émissions au type immobilisé de Philippe Philadelphe sont très importantes car elles illustrent parfaitement la logique impériale de la colonisation romaine. Autant une conquête de revendication territoriale d'expansion de l'espace vital autour d'un pouvoir central de type national va chercher à éliminer toutes les symboliques locales dans les pays conquis pour imposer celles du conquérant (selon le principe de un peuple, un roi, une foi, une loi), autant un empire va laisser cohabiter des symboliques différentes. C'est ce qui se passe en Syrie, Palestine et Phénicie dans les premiers temps de l'expansion. Loin d'imposer le denier ou la typologie romaine, les Latins vont respecter la métrologie et même le type. Il faudra attendre les rares émissions d'Auguste au revers du Zeus, presque cinquante ans, pour voir apparaître le portrait du Prince sur les monnaies locales en argent.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cinq exemplaires sont maintenant répertoriés, dont un au British Museum 1926-11-10-1.