v36_0365 - TIBÈRE Denier
MONNAIES 36 (2008)
Prix de départ : 225.00 €
Estimation : 350.00 €
Prix réalisé : 235.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 248.00 €
Prix de départ : 225.00 €
Estimation : 350.00 €
Prix réalisé : 235.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 248.00 €
Type : Denier
Date : c. 15-37
Nom de l'atelier/ville : Gaule, Lyon
Métal : argent
Titre en millième : 900 ‰
Diamètre : 18,5 mm
Axe des coins : 1 h.
Poids : 3,78 g.
Degré de rareté : R1
Emission : 5e
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire sur un flan bien centré des deux côtés. Beau portrait. Revers de style fin, détaillé. A été nettoyé anciennement. Recouvert d’une fine patine avec des reflets dorés
Référence ouvrage :
C.16 (2 fr.) - RIC.26 - BMC/RE.48 - RSC.16 a - RCV.1763 (280$) - MRK.5 /4 (700€) - BN/R.34 - Giard/L1.153
Avers
Titulature avers : TI CAESAR DIVI - AVG F AVGVSTVS.
Description avers : Tête laurée de Tibère à droite (O*).
Traduction avers : “Tiberius Cæsar Divi Augusti Filius Augustus”, (Tibère César fils du divin Auguste, auguste).
Revers
Titulature revers : PONTIF - MAXIM.
Description revers : Pax (la Paix) ou Livie assise à droite sur un siège décoré, tenant une branche d'olivier de la main gauche et de la droite un long sceptre.
Traduction revers : “Pontifex Maximus”, (Grand pontife).
Commentaire
Rubans de type 2. Comme pour le denier d'Auguste, cette pièce appartient à l'atelier impérial de Lyon et ce type de denier a circulé pendant pratiquement un siècle. Il se rencontre très souvent avec des monnaies gauloises de la phase terminale dans les fouilles archéologiques. C’est la monnaie romaine la plus courante en Gaule pour les Julio-Claudiens. La cinquième émission se caractérise par un socle représenté par une seule ligne et les pieds du siège sont ornés de fleurons ; les pieds de Livie reposent sur un tabouret ; au droit, les rubans de la couronne tombent en ondulations, mais roidement, le portrait reste réaliste, mais à tendance à devenir caricatural. Ce type est normalement frappé à partir de juillet 33 d’après les conclusions de Jean-Baptiste Giard.