bpv_154407 - TRÉBONIEN GALLE Tétradrachme syro-phénicien
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2014)
Prix : 90.00 €
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Prix : 90.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date : 251
Nom de l'atelier/ville : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Métal : billon
Diamètre : 28 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 12,72 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Minime usure, très bon centrage et frappe, bonnes surfaces mais patine sombre et contrastée
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui est le 0664_013 de la base TSP, provient de la Trouvaille dite de Voegtli de mars 1993
Avers
Description avers : Buste lauré, drapé et cuirassé de Trébonien Galle à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2), S sous le buste.
Légende avers : AUTOK K G OUIB TREB GALLOS SEB
Traduction avers : (Imperator Cæsar Caius Vibius Trebonianus Gallus Augustus).
Revers
Titulature revers : S C À L’EXERGUE.
Description revers : Aigle debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, lettre d’officine entre les pattes.
Légende revers : DHMARC EX OUSIAS / S
Traduction revers : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commentaire
La lettre S correspond au 6, la S étant la sixième lettre de l’alphabet grec, à noter que la graphie sur cette pièce correspond à notre S majuscule et non pas au sigma grec. La pièce est de la sixième officine.
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Jérusalem, British Museum, Copenhague, Doura/Yale (6), ANS (2), Berlin (2) et Gaziantep.
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, trente-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type dont en musées Jérusalem, British Museum, Copenhague, Doura/Yale (6), ANS (2), Berlin (2) et Gaziantep.