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fme_478685 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Fonte uniface du Maréchal Foch

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Fonte uniface du Maréchal Foch TTB+
200.00 €
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Type : Fonte uniface du Maréchal Foch
Date : n.d.
Nom de l'atelier/ville : France
Métal : bronze
Diamètre : 117 mm
Graveur : MAILLARD Auguste (1864-1944)
Poids : 196 g.
Commentaires sur l'état de conservation :
Belle et intéressante médaille avec une agréable patine brune, plus terne au revers
Pedigree :
Cette médaille provient de la collection Isaac Tual (né en 1884)

Avers


Titulature avers : MARECHAL - FOCH / PARIS-ART 386.
Description avers : buste du Maréchal de profil tourné vers la gauche; signé : AUGTE / MAILLARD.

Revers


Description revers : Incus.

Commentaire


Médaille signée MAILLARD Auguste / PARIS ART 386.

Auguste Maillard, né à Paris 11e le 15 juin 1864 et mort à Neuilly-sur-Seine le 19 août 1944, est un sculpteur français. Il suit une formation de sculpture à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Falguière. Par la suite, il devient à son tour professeur à l’École des beaux-arts. Il réalise de nombreux monuments commémoratifs pour des villes françaises, des monuments aux morts et des bustes de personnalités.
Il est membre du jury de Miss France 1936.
Il expose au Salon de la Société des artistes français à partir de 1885, au Salon d'Hiver en 1942, 1943 et 1944. Il meurt durant les combats de la Libération en 1944, atteint par une balle perdue alors qu'il était sur le seuil de sa maison de Neuilly-sur-Seine. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (62e division)..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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