+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

fme_930090 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Concours de 3e année, Procédure civile, Premier prix

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Concours de 3e année, Procédure civile, Premier prix TTB+/SUP
120.00 €
Quantité
Ajouter au panierAjouter au panier
Type : Médaille, Concours de 3e année, Procédure civile, Premier prix
Date : 1892
Métal : argent
Diamètre : 59 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 90,36 g.
Tranche : lisse + corne ARGENT
Poinçon : corne ARGENT
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille ayant été nettoyée, des frottements dans les champs. Présence de quelques rayures. Des coups sur la tranche

Avers


Titulature avers : UNIVERSITE DE FRANCE - FACULTE DE DROIT DE PARIS // DONATION / ERNEST BEAUMONT / DOCTEUR EN DROIT / MORT / A XXIII ANS.
Description avers : Légende circulaire et en 5 lignes entouré de 18 étoiles.

Revers


Titulature revers : *ORDONNANCE DU XVII MARS MDCCCXL* - MINISTERE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE // CONCOURS DE 3.E ANNEE / - / PROCEDURE CIVILE / 1892 / 1.ER PRIX / A / M.R DREYFUS / (ABRAHAM ALBERT).
Description revers : Légende circulaire et en 6 lignes entre deux palmes.

Commentaire


En 3e année, en procédure civile, le sujet proposé était le suivant : “Des cas dans lesquels la condamnation aux dépens n’est pas prononcée au profit du gagnant”. Les dissertations de M. Dreyfus et M. Jacquemier ont reçus toutes les deux un prix, la valeur des dissertations étant assez proches. Elles sont exemptes d’erreur. Dreyfus a su ordonner ses développements avec habileté.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x