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fme_846360 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Crédit Lyonnais

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Crédit Lyonnais TTB+
70.00 €
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Type : Médaille, Crédit Lyonnais
Date : (1910)
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze doré
Diamètre : 79,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : PILLET Charles (1869-1960)
Poids : 230,06 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec de l’usure sur les reliefs. Taches d’oxydation. Présence de quelques coups

Avers


Titulature avers : HENRI. GERMAIN. FONDATEUR. DU CRÉDIT. LYONNAIS..
Description avers : Portrait à gauche de Henri Germain, signé : CH. PILLET / 1910.

Revers


Titulature revers : 25 ANNÉES - DE - SERVICE / CRÉDIT. LYONNAIS / DANS LE CARTOUCHE : M DUBORY LOUIS.
Description revers : Deux écussons contre un arbre, avec la bannière inscrite et le cartouche au nom de l’employé.

Commentaire


Cet exemplaire a été décerné à Monsieur Louis Dubory.

Le Crédit lyonnais, connu également sous le nom LCL depuis 2005, est une banque française fondée à Lyon en 1863 par François Barthélemy Arlès-Dufour et Henri Germain. Considérée comme l'un des trois piliers de l'industrie bancaire française, faisant partie des « Trois Vieilles » avec la BNP Paribas et la Société générale, elle est détenue par le Crédit agricole.

Charles Philippe Germain Aristide Pillet, dit Charles Pillet, né à Paris le 20 juillet 1869, mort en 1960, est un sculpteur et graveur-médailleur français. Il est l'élève de Henri-Michel-Antoine Chapu et de Jules-Clément Chaplain. Il obtient le premier grand prix de Rome de gravure en médailles en 1890. Il devient sociétaire de la Société des artistes français en 1898..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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