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fme_927049 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille d’honneur, Comité national de défense contre la Tuberculose

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille d’honneur, Comité national de défense contre la Tuberculose TTB+
55.00 €
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Type : Médaille d’honneur, Comité national de défense contre la Tuberculose
Date : n.d.
Métal : bronze argenté
Diamètre : 50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : FAIVRE Abel (1867-1945) / CONTAUX Georges (1891-1984)
Poids : 54,33 g.
Tranche : lisse + triangle
Poinçon : Triangle
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec quelques taches d’oxydation. Présence de traces d’usure et quelques coups et rayures

Avers


Titulature avers : LA DÉFENSE - CONTRE LA TUBERCULOSE.
Description avers : Victoire tenant son bouclier de la main gauche et une croix de Lorraine de la droite, signé : ABEL FAIVRE / CONTAUX.

Revers


Titulature revers : MÉDAILLE D’HONNEUR / DU COMITÉ NATIONAL / DE DÉFENSE CONTRE / LA TUBERCULOSE.
Description revers : Légende en 4 lignes entre deux branches de laurier et de chêne.

Commentaire


Médaille non décerné
Georges Contaux, né le 22 septembre 1891 à Paris et mort à Vigneux-sur-Seine le 15 septembre 1984, est un sculpteur et médailleur français.

La tuberculose est une maladie infectieuse causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, contagieuse, avec des signes cliniques variables. Elle arrive en tête des causes de mortalité d'origine infectieuse à l’échelle mondiale, devant le sida1. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte à travers son dernier rapport annuel consacré à la tuberculose et sorti en 2015 que 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose l’année précédente2. Cependant, la cartographie mondiale de la répartition de la maladie nous apprend que 20 pays regroupent 90 % des tuberculeux..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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