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fme_923849 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille du ballon à vapeur - panorama de Paris

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille du ballon à vapeur - panorama de Paris TTB+
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Type : Médaille du ballon à vapeur - panorama de Paris
Date : 1878
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : cuivre doré
Diamètre : 88 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : TROTIN Charles (1833-?)
Poids : 53,73 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Jolie médaille dorée présentant néanmoins des traces de manipulation. Faible usure

Avers


Titulature avers : PANORAMA DE PARIS / 1878.
Description avers : Vue panoramique de la ville de Paris, avec l’Arc de triomphe et les ruines des Tuileries au premier plan ; le ballon amarré dans al court du palais, signé sur la plinthe : C. TROTIN.

Revers


Titulature revers : SOUVENIR / DE MON ASCENSION / DANS / LE GRAND BALLON CAPTIF / À VAPEUR / DE MR HENRY GIFFARD.
Description revers : Légende en 6 lignes.

Commentaire


Diamètre sans bélière : 50,5 mm

Charles Trotin, est un graveur sur métaux et de timbres et médailleur français né le 23 septembre 1833 à Paris, mort à une date et un lieu inconnus. Fils de Jean Aimé Trotin, attaché au service de la maison de l'empereur en 1864, et de Joséphine Demarcy. En 1864 il était domicilié chez ses parents 63 rue du Bac et il s'est marié, âgé de 30 ans, le mardi 31 mai 1864 dans le 7e arrondissement de Paris avec Céline Claire Sauton, âgée de 17 ans. A exposé au Salon des artistes français de 1875 à 1883.

Henri Giffard, nom de naissance Henry-Jacques Giffard, né le 8 février 1825 et mort le 15 avril 1882 à Paris, est un inventeur français, à qui l'on doit l'injecteur et le dirigeable propulsé par la vapeur.
Il construit un ballon captif de 25 000 m3 pour l'exposition universelle de Paris de 1878, capable d'emporter 40 passagers.
Ce ballon, situé aux Tuileries, sera l'une des principales attractions de l'exposition. On a dit qu'il fit voler en deux mois autant de personnes que depuis le début de l'aérostation, soit un siècle environ. Une dizaine d'ascensions par jour emmenaient les passagers jusqu'à plus de 500 mètres.
Parallèlement au ballon captif, la machine servant à produire le gaz a permis de gonfler de nombreux ballons libres, permettant des ascensions variées, parfois par groupes (jusqu'à trois ballons simultanément).

Le palais des Tuileries est un ancien palais parisien, aujourd'hui détruit, dont la construction commença en 1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis, à l'emplacement occupé auparavant par l'une des trois fabriques de tuiles établies en 1372 à côté des Quinze-Vingts, non loin du vieux Louvre. Agrandi sous les règnes successifs et unifié avec le palais du Louvre, il disposait d'une immense façade (266 mètres de long pour le palais disparu, et environ 328 mètres si on compte les pavillons de Flore et de Marsan qui subsistent) et il était le point focal du grand axe historique de Paris (perspective en enfilade de l'avenue des Champs-Élysées, la place de la Concorde et le jardin des Tuileries) conçu à partir de ce palais.
Il a été la résidence royale à Paris de nombreux souverains (Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI mais aussi Louis XVIII, Charles X puis Louis Philippe), et impériale (Napoléon Ier puis Napoléon III). Entretemps il a aussi été le siège de la Première République et du Consulat. Son rôle de siège officiel du pouvoir français fut interrompu par sa destruction par un incendie volontaire le 23 mai 1871, allumé par les communards Jules-Henri-Marius Bergeret, Victor Bénot et Étienne Boudin. Les ruines du palais des Tuileries furent abattues en 1883, la Troisième République étant alors installée dans le palais de l’Élysée..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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