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fme_930748 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Edmond Rostand

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Edmond Rostand TTB+
120.00 €
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Type : Médaille, Edmond Rostand
Date : 1918
Métal : bronze
Diamètre : 71,50 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : PRUD’HOMME Georges-Henri (1873-1947)
Poids : 176,72 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec quelques taches d’oxydation et petites concrétions à 9 heures à l’avers. Présence de traces d’usure, quelques coups et rayures

Avers


Titulature avers : .EDMOND. – .ROSTAND..
Description avers : Buste d’Edmond Rostand à gauche, en habit d’Académicien. Signé : G. PRVD’HOMME dans un cartouche.

Revers


Titulature revers : A EDMOND ROSTAND 1868-1918 À L’EXERGUE : .LES. MVSARDISES. / .LES. ROMANESQVE. / LA. PRINCESSE. LOINTAINE. / LA. SAMARITAINE. / CYRANO. DE. BERGERAC. / L’AIGLON. / CHANTECLER. .
Description revers : La muse de la musique, avec sa lyre, couronne un autel inscrit des œuvres de Rostand. Signé : G. PRVD’HOMME.

Commentaire


Médaille conservée dans une boîte rouge ronde
Buste d'après une photographie célèbre d'Edmond Rostand, que l'on retrouve aussi sur le monument de Cambo-les-Bains où il possédait une villa. Edmond Rostand (1868-1918) est écrivain, poète, et essayiste français. Il ressuscite le drame héroïque en vers. Son Cyrano de Bergerac lui valut les éloges les plus enthousiastes des gens de lettres et les applaudissements du public. Il a aussi donné au théâtre Les Romanesques, La Princesse Lointaine, La Samaritaine et L'Aiglon. Il a été élu à l'Académie le 30 mai 1901 et meurt en 1918 de la Grippe espagnole.
Médaille aussi trouvable sur le site : https://www.inumis.com/shop/prudhomme-g-h-edmond-rostand-s-d-c-1918-paris-1506573/.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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