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fme_933584 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Exposition universelle internationale

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Exposition universelle internationale TTB
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Type : Médaille, Exposition universelle internationale
Date : 1900
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 63,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : CHAPLAIN Jules-Clément (1839-1909)
Poids : 99,68 g.
Tranche : lisse + Corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène avec des taches d’oxydation et concrétions blanches dans le creux de certains reliefs

Avers


Titulature avers : REPUBLIQUE - FRANCAISE.
Description avers : Buste de Marianne à droite, coiffé du bonnet phrygien décoré par la branche de chêne de l’arbre derrière elle ; représentation de la ville de Paris et ses ponts à l’arrière plan.

Revers


Titulature revers : EXPOSITION UNIVERSELLE INTERNATIONALE / 1900 // ECOLE COMMUNALE / DE GARCONS / A CARCASSONNE.
Description revers : Un athlète portant la flamme, porté dans les airs par une victoire brandissant une couronne de lauriers ; Petit et Grand Palais en arrière plan.

Commentaire


Médaille attribuée à l’école communale de garçons de Carcassonne.
L'Exposition universelle de 1900 est la cinquième Exposition universelle organisée à Paris après celles de 1855, de 1867, de 1878 et de 1889. Annoncée le 13 juillet 1892, elle est inaugurée le 14 avril par le président Émile Loubet, puis elle ouvre au public le 15 avril. Elle se termine le 12 novembre, après 212 jours d'ouverture. Elle accueille plus de 50 millions de visiteurs.
Manifestation emblématique de la Belle Époque, dont le thème est « Le bilan d’un siècle », elle lègue à Paris plusieurs bâtiments dont le Petit Palais et le Grand Palais..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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