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fme_681446 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Exposition Universelle

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Exposition Universelle TTB+
70.00 €
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Type : Médaille, Exposition Universelle
Date : 1889
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 63 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : BOTTÉE Louis-Alexandre (1852-1940)
Poids : 107,92 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Exemplaire conservé dans son étui en cuir timbré en lettres dorées (malheureusement en mauvais état) Traces d’un ancien nettoyage sur la médaille. Présence de taches. Quelques coups et rayures

Avers


Titulature avers : EXPOSITION - UNIVERSELLE / 1889EAUCTION.
Description avers : Homme nu assis sur une enclume recevant les lauriers d’une allégorie féminine casquée ; au-dessous,vue de l’Exposition avec la Tour Eiffel. Signé : LOUIS BOTTEE.

Revers


Titulature revers : RÉPUBLIQUE / FRANÇAISE // INSTITUT / COMMERCIAL.
Description revers : La Renommée ailée et soufflant dans une trompette, prenant pas le bras le buste de Marianne, sous un chêne. Signé : LOUIS BOTTEE.

Commentaire


Médaille décernée à l’Institut commercial.

Louis-Alexandre Bottée, né le 14 mars 1852 à Paris où il est mort le 14 novembre 1940, est un graveur en médailles français. Il fait son apprentissage dès l'âge de 13 ans dans une fabrique de boutons où il est chargé de la gravure des modèles. Élève à l'École des arts décoratifs, il entre à l'atelier de Paulin Tasset en 1869. Reçu en 1871 à l'École nationale supérieure des beaux-arts, il obtient, en 1878, le premier grand Prix de Rome de gravure en médailles. Il est médaille d'or du Salon en 1900. Officier de la Légion d'honneur en 1903. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1930.

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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