+ Filtres
Nouvelle Recherche
Filtres
En Stock Mot(s) exact(s) Titre uniquement
BoutiqueChargement...
Etat Chargement...
PrixChargement...
contenu

Live auction - fme_937173 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Le bon chef de famille et la bonne mère, transformée en médaille de mariage

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Le bon chef de famille et la bonne mère, transformée en médaille de mariage TTB+
Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Les validations de compte sont effectuées dans les 48 heures qui suivent votre enregistrement, n'attendez pas les deux derniers jours avant la clôture d'une vente pour procéder à votre enregistrement.En cliquant sur "MISER", vous acceptez sans réserve les conditions générales des ventes privées des live auctions de cgb.fr. La vente commencera sa clôture à l'heure indiquée sur la fiche descriptive. Veuillez noter que les délais de transmission de votre offre à nos serveurs peuvent varier et qu'il peut en résulter un rejet de votre offre si elle est expédiée dans les toutes dernières secondes de la vente. Les offres doivent être effectuées avec des nombres entiers, vous ne pouvez saisir de , ou de . dans votre offre. Pour toute question cliquez ici pour consulter la FAQ des live auctions.

Les offres gagnantes seront soumises à 18% TTC de frais de participation à la vente.
Prix de départ : 100 €
Estimation : 200 €
Prix : 100 €
Offre maximum : 110 €
Fin de la vente : 08 octobre 2024 15:20:05
participants : 1 participant
Type : Médaille, Le bon chef de famille et la bonne mère, transformée en médaille de mariage
Date : 1888
Nom de l'atelier/ville : 14 - Rosières
Métal : argent
Diamètre : 41,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : DUVIVIER Benjamin (1730-1819) / GATTEAUX Nicolas Marie (1751-1832)
Poids : 29,29 g.
Tranche : gravée : * PAUL OUDAILLE. MARGUERITE GENOIS. 6 FEVRIER 1888
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Patine hétérogène, Cassure du coin de frappe à l’avers à 1 heure. Petite usure sur certains hauts reliefs, notamment au revers

Avers


Titulature avers : COLLIGET AVUS // À L’EXERGUE : LE BON CHEF DE / FAMILLE.
Description avers : Jeune debout de face, soutenant à sa gauche une vieille femme, à sa droite un jeune apprenti affairé avec sa herse. Signé : N. GATTEAUX.

Revers


Titulature revers : MATERNUM. PERTENTANT GAUDIA PECTUS // À L’EXERGUE : LA BONNE / MÈRE.
Description revers : Une femme allaitant un bébé ; deux enfants jouent devant elle et derrière elle, un cygne nourrissant ses petits. Signé : DUVIV.

Commentaire


Mézidon-Canon (canton du même nom) et Vieux Fumé (canton de Bretteville-sur-Laize) sont situés dans le Calvados. Cette série de jetons de rosières compte 18 numéros selon Feuardent qui s’est appuyé sur un article de M. de La Sicotière, Les rosières en Basse-Normandie. Les couronnes décernées concernent les “bonne fille”, “bonne mère”, “bon vieillard” et “bon chef de famille”.
Dans l'esprit de la célébration des vertus, une vingtaine furent élus de 1775 à 1785. Cette fête est instituée en février 1775 par Jean-Baptiste Elie de Beaumont (1732 à Carentan-1786 à Paris), jurisconsulte et avocat, défenseur ardent des protestants et adversaire de l’intolérance religieuse, auteur de mémoires judiciaires (notamment sur l'affaire Calas) qui lui confèrent une réputation européenne et la reconnaissance de Voltaire et de son épouse Anne-Louise Morin-Dumesnil. Jean-Baptiste Elie de Beaumont est par ailleurs franc-maçon et membre de la célèbre loge des Neuf Sœurs et le père de Jean-Baptiste Armand Elie de Beaumont (1798-1874), une des grandes figures scientifiques de la géologie..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

cgb.fr utilise des cookies pour vous garantir une meilleure expérience utilisateur et réaliser des statistiques de visites.
Pour faire disparaître le bandeau, vous devez accepter ou refuser leur utilisation en cliquant sur les boutons correspondants.
En savoir plus

x