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fme_988196 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE PHILIPPE DUC D’ORLÉANS, frappe médaille module de 10 centimes

TROISIÈME RÉPUBLIQUE PHILIPPE DUC D’ORLÉANS, frappe médaille module de 10 centimes TTB/TTB+
12.00 €
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Type : PHILIPPE DUC D’ORLÉANS, frappe médaille module de 10 centimes
Date : 1899
Métal : laiton
Diamètre : 30,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Poids : 7,50 g.
Tranche : lisse
Poinçon : sans poinçon
Commentaires sur l'état de conservation :
Médaille ayant été nettoyée. De l’usure sur les reliefs. Taches d’oxydation

Avers


Titulature avers : PHILIPPE DUC D’ORLÉANS 1899.
Description avers : Son buste de trois-quarts à gauche.

Revers


Titulature revers : JE NE VENGERAI QUE LES INJURES FAITES Â LA NATION * PHILIPPE * / SUR HUIT LIGNES : JE / REPLACERAI / MON PAYS / AU PREMIER RANG / DES NATIONS / AVEC LE CONCOURS / DE TOUS LES VRAIS / FRANÇAIS.

Commentaire


Il existe une autre version très proche datée 1900 et une autre variée et datée de 1909 avec la formule Tout ce qui est national est nôtre.
Philippe, duc d'Orléans est surtout resté dans l'Histoire pour être retourné en France, en 1890, bravant ainsi les lois d'exil qui, depuis 1886, en tenaient la famille royale éloignée. Arrêté après s'être présenté au bureau de recrutement de Paris pour faire son service militaire (ce qui lui valut le surnom de "prince gamelle"), il fut condamné à deux années d'emprisonnement et expulsé. Prétendant au trône de France depuis la mort de son père, en 1894, il vécut l'essentiel de sa vie en Angleterre. Marié en 1896 à l'archiduchesse Marie-Dorothée d'Autriche, il mourut sans descendance en 1926. Ses droits dynastiques passèrent alors à son cousin Jean, duc de Guise, père du Prince Henri d'Orléans (biographie extraite de http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/archives/presentation-generale/browse/12/article/photographies-de-philippe-duc-dorleans-4189.html?tx_ttnews[backPid]=252&cHash=70b983c279 ).

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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