v30_1305 - UNION FRANÇAISE - INDOCHINE FRANÇAISE Essai de la Piastre en Argent 1947 Paris
MONNAIES 30 (2007)
Prix de départ : 800.00 €
Estimation : 1 600.00 €
Prix réalisé : 855.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 855.00 €
Prix de départ : 800.00 €
Estimation : 1 600.00 €
Prix réalisé : 855.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 855.00 €
Type : Essai de la Piastre en Argent
Date : 1947
Nom de l'atelier/ville : Paris
Métal : argent
Diamètre : 34,47 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 19,81 g.
Tranche : striée
Degré de rareté : R3
Commentaires sur l'état de conservation :
Joli début de patine le long des listels, irréprochable, frappée avec un soin extrême
Avers
Titulature avers : UNION - FRANÇAISE/ P. TURIN ; À L'EXERGUE ESSAI 1947.
Description avers : Buste de Marianne à droite, coiffée du bonnet phrygien, drapée, tenant un rameau d'olivier avec deux branches.
Revers
Titulature revers : FÉDÉRATION - INDOCHINOISE/ 1 / PIASTRE.
Description revers : Deux branches de riz.
Commentaire
On peut certainement considérer cette monnaie, non comme un essai, mais comme une frappe d’hommage en métal précieux, à destination de quelques personnages de marque. La frappe des piastres en métaux précieux s’était interrompue en 1931. Seules avaient circulé pendant la guerre les piastres-billets, tant de la Banque de l’Indochine et que de l’occupant japonais, ou les poids à opium en argent sur le standard taël, fabriquées par les services des douanes pour payer leurs achats de drogue.
Il est donc inimaginable, tant du fait de la situation politique et économique de la métropole, que de la situation pré-insurrectionnelle de l’Indochine, que surtout de la formidable rentabilité du trafic des piastres (reposant sur un cours du change forcé, impossible avec une monnaie à valeur réelle) que quiconque ait envisagé, ne serait-ce que timidement, de frapper à nouveau des piastres en argent.
Il est donc inimaginable, tant du fait de la situation politique et économique de la métropole, que de la situation pré-insurrectionnelle de l’Indochine, que surtout de la formidable rentabilité du trafic des piastres (reposant sur un cours du change forcé, impossible avec une monnaie à valeur réelle) que quiconque ait envisagé, ne serait-ce que timidement, de frapper à nouveau des piastres en argent.