v28_0308 - VALÉRIEN Ier Antoninien
MONNAIES 28 (2007)
Prix de départ : 100.00 €
Estimation : 150.00 €
Prix réalisé : 136.00 €
Nombres d'offres : 3
Offre maximum : 205.00 €
Prix de départ : 100.00 €
Estimation : 150.00 €
Prix réalisé : 136.00 €
Nombres d'offres : 3
Offre maximum : 205.00 €
Type : Antoninien
Date : fin 254
Nom de l'atelier/ville : Mésie Supérieure, Viminacium
Métal : billon
Titre en millième : 250 ‰
Diamètre : 21,5 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 3,71 g.
Degré de rareté : R1
Officine : 2e
Emission : 2e
Commentaires sur l'état de conservation :
Très beau portrait. Frappe molle au revers. Patine grise avec des reflets dorés
Avers
Titulature avers : IMP VALERIANVS P AVG.
Description avers : Buste radié, drapé et cuirassé de Valérien Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A2).
Traduction avers : “Imperator Valerianus Pius Augustus”, (L’empereur Valérien pieux auguste).
Revers
Titulature revers : FIDES MILITVM.
Description revers : Fides (la Fidélité) drapée debout à gauche, tenant un vexillum (étendard) de la main droite et une aquila (aigle légionnaire) de la main gauche.
Traduction revers : “Fides Militum”, (La Fidélité des soldats).
Commentaire
L’atelier impérial de Viminacium a commencé à frapper sous le règne d’Émilien comme l’a démontré Laurent Schmitt (MONNAIES XXVI, n° 398).
Historique
VALÉRIEN Ier
(07/253-06/260)
Valérien naît en 193 et mène une brillante carrière politique et militaire. Principal collaborateur de Trajan Dèce, il est proclamé auguste en 253. Il se débarrasse tour à tour de Trébonien Galle et de Volusien, puis d'Émilien, et associe immédiatement son fils Gallien au trône. En 256, une invasion gothique menace les provinces de la mer Noire. Chapour (Sapor), roi sassanide, arrive devant Antioche l'année suivante. Valérien Ier entame la grande persécution contre les chrétiens en 258. En 259, l'Empire, déjà fragilisé, est envahi sur le limes rhéno-danubien et en Orient. Chapour (Sapor) s'empare d'Antioche. Valérien se porte à sa rencontre, mais est battu et fait prisonnier. Chapour (Sapor) se servira de l'empereur déchu comme d'un marchepied avant de le faire écorcher vif. Les chrétiens y voient le châtiment de Dieu punissant la persécution, que Gallien s'empresse d'arrêter.
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