v23_0915 - VIVIERS (VIVARIA CIVITAS) - Ardèche Triens de 7 siliques au nom d'Héraclius (610-641)
MONNAIES 23 (2004)
Prix de départ : 1 200.00 €
Estimation : 2 000.00 €
Prix réalisé : 1 820.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 1 820.00 €
Prix de départ : 1 200.00 €
Estimation : 2 000.00 €
Prix réalisé : 1 820.00 €
Nombres d'offres : 2
Offre maximum : 1 820.00 €
Type : Triens de 7 siliques au nom d'Héraclius (610-641)
Date : (VIIe siècle)
Nom de l'atelier/ville : VIVIERS
Métal : or
Diamètre : 14 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 1,33 g.
Degré de rareté : R2
Commentaires sur l'état de conservation :
Bel exemplaire sur un flan large avec une trace de pliure importante des deux côtés. Poids lourd pour un triens de 7 siliques
Référence ouvrage :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de MONNAIES V, n° 651
Avers
Titulature avers : VNCAI.IROVGI.
Description avers : Buste diadémé, drapé à droite, légende autour.
Revers
Titulature revers : VIVA (...) INCIVG.
Description revers : Croix latine sur un degré accostée des lettres VI - VA/ V-II, dans une couronne de feuillage dont le nœud d'attache immobilisé commence la légende.
Commentaire
La légende du droit est complète, mais difficilement lisible, avec des lettres rétrogrades et renversées (identique au Belfort n° 4920). Au revers, la légende est nette et très différente de celle décrite pour le Belfort n° 4920 (lue WIVOAVIRONESTVS). Hormis la légende, le type de revers est d'ailleurs celui du Belfort n° 4919, avec le nœud de la couronne de feuillage du n° 4920. Nous avons ici un monnayage imité des monnaies de Marseille pour la cité de Viviers, siège d'un Évêché depuis le IVe siècle. Ce triens dont le poids est indiqué au revers dans le champ est léger, 7 siliques contre 8 pour un tremissis byzantin. le solidus pesait 4 scrupules ou 24 siliques (4,51 g.). En Gaule, le poids du solidus avait été ramené à 21 siliques (3,94 g.). Au VIème siècle le commerce n'a pas cessé entre Byzance et la Gaule, les échanges sont différents, la monnaie circule moins bien. Le commerce maritime est entre les mains des "Syriens", commerçants du monde méditerranéen qui amènent dans la grande cité phocéenne les produits venant d'Orient.