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fme_662263 - TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Élection du président Émile Loubet

TROISIÈME RÉPUBLIQUE Médaille, Élection du président Émile Loubet SUP
Non disponible.
Article vendu sur notre boutique internet (2022)
Prix : 100.00 €
Type : Médaille, Élection du président Émile Loubet
Date : 1899
Nom de l'atelier/ville : 75 - Paris
Métal : bronze
Diamètre : 68,5 mm
Axe des coins : 12 h.
Graveur : CHAPLAIN Jules-Clément (1839-1909)
Poids : 154,08 g.
Tranche : lisse + corne BRONZE
Poinçon : corne BRONZE
Commentaires sur l'état de conservation :
Jolie patine hétérogène avec quelques taches noires. Une légère usure sur les reliefs. Présence de quelques coups et rayures. Exemplaire conservé dans une boîte cartonnée recouverte d’un simili noir de la Monnaie de Paris

Avers


Titulature avers : ÉMILE. LOUBET. PRÉSIDENT. DE. LA. - RÉPUBLIQUE. FRANÇAISE..
Description avers : Buste de Loubet à gauche, signé : J.C. / CHAPLAIN / 1899.

Revers


Titulature revers : ÉLU PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE // LE 18 / FÉVRIER 1899.
Description revers : Une urne posée sur un piédestal inscrit RF, un drapeau en arrière plan, signé : J C CHAPLAIN.

Commentaire


Émile Loubet, né le 31 décembre 1838 à Marsanne et mort le 20 décembre 1929 à Montélimar, est un homme d'État français, président de la République française de 1899 à 1906.
Avocat de profession, il est élu député de la Drôme. Ministre des Travaux publics, puis de l'Intérieur, il est appelé, en 1892, à diriger le gouvernement de la France ; président du Conseil, son ministère tombe à cause du scandale de Panama.
En 1896, Loubet est élu président du Sénat. Après la mort du président Félix Faure, il est élu président de la République française pour un mandat de sept ans. Il ne concourt pas pour sa propre succession et se retire des affaires nationales à l'issue de sa présidence..

Historique


TROISIÈME RÉPUBLIQUE

(4/09/1870-10/07/1940)

La nouvelle de la capitulation de Sedan provoque la révolution du 4 septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de Ville, la République est dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles. Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers est chargé de réorganiser le pays avant de choisir sa forme de gouvernement. Il devient président de la République en août 1871 et, malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont votées les lois fondamentales qui servent de Constitution à la Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérise notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République rend l'école gratuite, laïque et obligatoire mais continue la politique coloniale pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation des Églises et de l'État est votée en 1905. L'idée d'une revanche sur l'Allemagne et un nationalisme important sont au cœur de la crise boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années 1886-1899 tandis que la politique étrangère est très active notamment au Maroc et que la course aux armements se développe. La Première Guerre mondiale coûte cher à la France qui ne se relève qu'à partir de 1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de 1929 ne se fait sentir qu'à partir de 1932 mais dure jusqu'en 1939, période durant laquelle l'instabilité ministérielle est très importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouve un nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permet l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne, la France va alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis connaître l'une des plus grandes défaites de son histoire en juin 1940. Réunies en Assemblée nationale à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres, pourtant élues en 1936, votent les pleins pouvoirs à Pétain dans une sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.

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